vendredi, septembre 02, 2005

Démocrite en feu, Socrate en pleine lucarne (2) : A history of philosophy - F. Copleston (3)

Après les "scientifiques", les philosophes qui ont spéculé sur le monde, est venu l'ère des sophistes qui sont les petits malins relativistes qui s'interessent à l'homme et donc à la cité, plutôt qu'à ces inutiles questions de la substance du monde. Les sophistes c'est un peu les Cap Gémini de l'antiquité. Ils faisaient de la rhétorique. Ils se servaient de leurs barbes et de leur toges comme d'autres se servent de Power point : donnaient des cours d'éloquences à des riches ex futurs hommes de gouvernement.
Les sophistes sont les enfants de la communication politique, de la démocratie. Ils ne croient pas aux choses éternelles, aux fondements inamovibles du monde. Ils sont un peu post modernes quoi.

Ils ont au moins servi à ce que Socrate et Platon entrent dans la danse, petite gigue éthique et métaphysique.
Inductions, déductions, concepts et idées, rapports entre choses et mots.
Substance des formes, démiurges. Depuis l'idée jusqu'au monde (et non l'inverse), jusqu'auX mondeS. Celui des sens qu'on méprise, celui des idées qui a plusieurs étages à sa fusée, étages de pureté, le dernier étant la pensée pure, les "formes", eidos, dont le monde n'est que le pale reflet, l'adaptation mortelle de ces seules choses éternelles. question non résolue du rapport entre ces pensées pures et le monde tel qu'il apparait aux sens.